Pricingla quoi ?
J’échange, notamment sur Linkedin, avec des professionnels qui côtoient le pricing, l’ont côtoyé, ou pour qui c’est leur bain quotidien. Ces personnes appartiennent aux univers du pricing évidemment mais aussi de la vente, de la stratégie, du marketing, de la finance… Et je ne peux énumérer de manière exhaustive la diversité de personnes que je remercie pour la richesse de nos échanges.
Alors nous avons décidé avec certains, de transformer ces moments de conciliabules intimes sur le pricing en moments de partage. Tiens, d’ailleurs je vais les appeler des Pricingliabules. Si vous arrivez à énoncer ce mot je vous inscrits au traditionnel concours de la belle prononciation pour la Francophonie. Allez hop, on commence.
Romain exerce depuis 10 ans en pricing, il est aujourd’hui Responsable pricing des services au sein de Haulotte, un des leaders mondiaux des matériels d’élévation de personnes et de charges. Merci Romain pour cet échange.
Pricingliabule
Mathieu 8:44
Bonjour Romain. J’ai l’impression que les saisons ne sont plus aussi segmentées qu’avant. Comment vas-tu avec ces fluctuations de 20° par jour ?
Romain 8:54
Bonjour Mathieu, je m’adapte à cette non-segmentation. Je préférerais comme en pricing adapter la segmentation 😏 .
Mathieu 11:02
😆 Penses-tu que c’est indispensable ?
Romain 11:05
Adapter la segmentation en pricing ? Oui c’est très important selon moi.
Mathieu 11:59
Avec mon background marketing, je m’intéresse aux segments de produits, clients, canaux etc. bien avant de commencer mon travail de modélisation. Et j’y passe un temps certain. Tu es aussi passé par plusieurs entreprises en tant que pricing manager, as-tu procédé de la même manière ?
Romain 13:45
Oui. Avant de poser des règles de pricing, je prépare les bases. Plus précis dans ma segmentation je suis, meilleure est ma précision prix.
Mathieu 13:59
Que la force du pricing soit avec toi !
Romain 17:55
😂 Je m’efforce de ne pas aller trop loin non plus pour ne pas découper en trop petit morceau. Cela pourrait rendre mon pricing inefficace notamment en croisant plusieurs segments.
Mathieu 17:59
Que veux-tu dire par “la rendre inefficace notamment en croisant plusieurs segments” ?
Romain 18:34
Je pensais aux analyses de données qui en résultent. Si par exemple j’ai fait 100 segments produits, avec 10 groupements clients sur 3 types de marché. Cela me donne 3000 combinaisons possibles et potentiellement 3000 règles pricing à définir. Un peu chronophage à maintenir non ?
Mathieu 18:45
C’est sûr, plus la segmentation est fine plus le pricing est précis et… consommateur de ressources. Question d’équilibre. Et plus il est segmenté moins il y a de données de vente à exploiter par segment.
Romain 18:51
Cela me fait penser que ces données me servent très tôt pour tester le modèle de segmentation, vérifier qu’il correspond bien à une réalité de marché et de vente.
Mathieu 20:13
Il vaut donc mieux ajuster le niveau de segmentation et le nombre de segments pour obtenir ultérieurement un modèle de pricing fiable.
On continue cette discussion demain ?
À suivre…